« Fin de siècle » est l’album de la grandiloquence, où Neil Hannon assume totalement son statut de génie mégalomane. Le titre en ce sens le plus grandiose est sans conteste « Sweden », où s’harmonisent dans un ensemble assourdissant la voix désabusée de Neil Hannon, les sonorités lugubres de Jon Jacob et l’orchestration complexe de John Talbot, arrangeur hyper imaginatif, mélangeant bois, cuivres, cordes et percussions.
« Fin de siècle » aurait pu être une bouillie indigeste… c’est au final un album fabuleux. Hannon a un style… du style… et jamais ce dandy so ‘typically british’ n’aura aussi parfaitement incarné cette classe 'james bondienne' teintée de mythologie germanique.