Je découvre à l'instant même le concept de City Pop, quelle drôle d'idée !
Si mon aisance avec les mots ne m'avait pas quittée, je vous aurais probablement pondu un texte fleurant bon la paresse d'un mois d'Août réussi, traversé de part et d'autre par ces Amours de vacances aux seins joueurs, silhouettes intemporelles aussi sublimes qu'insaisissables et tralala...
Tout y est ! La jolie pochette colorée évoquant basses et guitares luxuriantes, les titres un peu crâneurs, promettant l'amour lush et moite à la tombée de la nuit, enrobés dans le sable tiède ou sur la banquette arrière d'une voiture des années 80, je sais pas trop, en tout cas ça susurre beaucoup, et mec, j'ai besoin d'air.
J'étouffe dans cette chaude nuit d'été qui curieusement tire en longueur.., les arrangements sont malins et mignons, (le piano sur Love Was Really Gone, par exemple), la production, aux petits ognons, à de quoi en faire planer plus d'un ! Mais...
ça ne m'évoque rien d'autre qu'une triste soirée hétérosexuelle où, horreur, un blanc-bec vaguement thuné se sent forcé de te courtiser.
naaaah