Little May, les petites protégées de Matt Berninger, débarque avec un premier album. Rien d'étonnant donc à retrouver notre little may au travers de compositions calibrées, superbement réalisées avec élégance entre ombre et lumière.
Si vous lancez la chanson Seven Hours, sublime et envoutante, difficile de ne pas songer à The national avant d'entendre leurs succulentes voix féminines.
Notre trio réalise là un joli coup avec un premier album au style affirmé qui, même s'il ne révolutionne pas le genre, nous livre de belles envolées, de moments de grâces, de mélodies évidentes.
Il faudra aller plus loin, taper plus fort dans les tripes pour nous décrocher le coeur et figer le temps mais c'est déjà pas si mal pour un premier opus.