De l'art de ne pas être qu'un bonhomme influencéé par
Tim Presley est un caméléon invincible.
Quand on l'attend chez les Kinks, on le retrouve chez les Ramones, et quand on le recherche chez les Who il tâte un piano barzingue. Seul sens de l'unité : le fait main (4-track style, yeah) duquel Ty Segall essaie un peu de l'évacuer, en tant que producteur de l'album, et le sens de la mélodie qui vend du rêve.
Au long de l'album, les styles, les rythmes, l'instrumentation (et surtout sa distorsion) varient sans cesse dans un mouvement de toute beauté. La maîtrise de la guitare de Mr.Presley ne fait que rajouter à mon appréciation.