Que voilà une pochette mythique !
Je ne saurais dire pourquoi, Love étant même un groupe que je ne peux prétendre connaître. Même de loin.
Et il s'avère que c'est un groupe important, plutôt une référence de la pop /rock pyschédilico-baroque et de la création d'une brêche dans cette mouvance.
Et c'est un plaisir d'entrer dans ces ballades un peu rock mais pas trop, un peu travaillées mais un peu brutes quand même. Ca sent la Californie des années 60-70, les Byrds, les Mamas et Papas, toutes ces choses là, ces moments foufous de créativité boostée au LSD et aux partouzes communautaires.
C'est un album qui parle d'ambiance, qui donne envie, qui promet.
Mais quoi, alors ?
Alors donc. Que manque-t-il vraiment ? Que me manque-t-il ?
Peut-être un sens de la composition mélodique qui ne percute pas à mon oreille ? C'est probable. Et, en conséquence, une certaine monotonie tend à s'installer. Le plaisir reste, l'attention décline. Et c'est ça qui pêche.
Mais encore un album qui fait un peu partie de l'histoire du rock ou de la pop ou des deux. Et c'est pour ça que c'est bon.