Il est tentant de ranger ce "Fork in the Road" au sommet de la pile constituée au fil des années par ces nombreux albums peu inspirés que le Loner produit pour le moins généreusement. Autour d'un concept confus (la voiture comme symbole de la liberté américaine, ou la voiture comme destruction de la planète... euh, tout cela n'est pas très clair !), Neil ressasse quelques accords rock et bluesy sur des chansons globalement dispensables. Globalement ? Oui, mais il reste ça et là quelques éclairs magiques d'inspiration, et un peu partout, une énergie rageuse et vacharde qui n'est plus (depuis longtemps) de son âge. Et pour ça, il lui sera beaucoup pardonné ! [Critique écrite en 2009]