Artiste protéiforme, performeur touche-à-tout, ayant participé à de nombreuses collaborations, aussi bien avec Daft Punk, qu’avec le Kaiser Quartet de Hambourg (Chambers), le Canadien s’essaie cette fois à la chanson française avec un album où il parle de lui, de ses rencontres (notamment quand il a travaillé pour Aznavour), de ses expériences, de son rapport à la langue française et à la culture française en général.
Canadien, avec un passeport français, Gonzales vit depuis quelques années entre la France et l’Allemagne, et notamment à Paris où il a un appartement dans l’île Saint-Louis, pas très loin de Notre-Dame de Paris, la cathédrale en flammes que l'on aperçoit sur la pochette de ce nouvel album.
Un album bourré d’humour et de références diverses, sur lequel il a invité des artistes aussi divers que Teki Latex, Juliette Armanet, Christine Ott et même Richard Clayderman qu’il considère comme une de ses influences.
French Kiss un album bourré de humour, parfois même très potache, mais aussi très tendre par moment, dans lequel il pose son flow en toute décontraction, balançant des Punchlines à trois sous ("Je suis le Giorgio Armani des harmonies") , des jeux de mots et des rimes tirés par les cheveux ("Bien dans mes charentaises, en robe de chambre, comme Robespierre
Je suis trop fier"), dans un esprit franchement décalé qui peut rappeler un autre rappeur canadien célèbre, je veux parler bien sûr du Roi Heenok.
Bref, on ne s’ennuie pas un instant dans ce disque, à écouter le Gonzo rapper à deux à l’heure et qui se termine par une version au piano du de la chanson de Françoise Hardy, Message personnel.
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