Avait t-on envie d'un rap québecois sur "Clair de Lune", du retour de Teki Latex, de rimes franglais tels que "Foule/Wonderful", d'un name-dropping incessant d'artistes sans que Gonzales n'arrive - Dombasle exceptée - à leur hauteur ?
La France avait-elle besoin de ce French Kiss aussi embarrassant que le baiser de Luis Rubiales à la fin de la coupe du monde féminine ?
Oui, il y a cette reprise au piano de "Message Personnel" et le meilleur titre, "Gangstavour", malheureusement inachevé en interlude. Le reste ? Insignifiant.
Je sentais pointer un manque d'inspiration ; le dernier « Solo Piano » étant le moins marquant de la trilogie. Cette fois-ci, le pire MC a réellement livré le pire.
Certes, l'artiste a écrit un essai -aussi simpliste que cette critique- sur le mauvais goût mais est-ce une raison pour faire exprès de tomber dedans ?
Et au final, c'est dommage qu'un hommage à une culture, partant d'un bon sentiment (ou de l'envie de se faire remarquer encore une fois, peu importe) finisse par produire le contraire de l'escompté.
Bon, tout le monde a le droit à l'erreur.