Lâcheté et mensonges
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Il y a cette voix, mature et voilée, étonnante pour le blanc-bec que l'on devine en Adam Green, une voix qui en fait le fantôme improbable de David McComb, et qui donne une profondeur inquiétante aux pignolades encore adolescentes des textes trop malins. Il y a cette suite de quinze mélodies lumineuses, parfaites - ce bonheur de reconnaître immédiatement des airs pourtant jamais entendus - mais malicieusement trahis par leur brièveté (deux minutes de bonheur maxi, et on passe à autre chose...) comme par leur interprétation (quelques accords de guitare et des cordes très sixties, et puis basta !). Il y a donc cet éternel renouveau du bonheur de la première fois. [Critique écrite en 2003]
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Mes 250 albums indispensables de l'histoire du Rock [en construction], Mes 10 albums préférés de 2003 et Les meilleurs albums de 2003
Créée
le 26 juil. 2014
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