Le Death Metal, est souvent qualifié de "bruit", de "mur de son", d'"inécoutable". Moi-même je tombais dans ces clichés il y a encore quelques mois. Faute peut-être au growl des chanteurs de death qui m'insupportaient, et m'insupportent encore souvent.
Puis j'ai écouté Gojira. Et mon avis a changé. J'ai découvert un certain death, plus mélodieux, plus beau, moins froid et plus humain, avec un batteur qui ne se transforme pas en machine à blast beat, un chanteur qui growl de manière intelligente sans tomber dans la vulgaire imitation du cochon qu'on étrangle et qui transmet des émotions, et surtout, surtout, une musique qui ne se limite pas à un mur de son comme on pourrait s'y attendre.
C'est rare d'entendre un groupe qui se démarque tant du genre auquel on le rattache, et qui détruit les clichés que l'on entretient la plupart du temps à tort. Cet album est une leçon pour tous les cons qui catégorisent un courant musical sans le connaître (hi Christine Boutin). Cet album a été une leçon de culture musicale pour moi.
2015, j'aurais pleuré sur du Death Metal. Merci Gojira. Merci pour ce magnifique Global Warming.