Portée au rang de superstar dès son premier single Bleeding Love en 2008 qui a battu des records de vente, Leona Lewis est aujourd’hui boudée par une partie de son public. A tel point que son dernier album, Glassheart est complètement passé inaperçu.
L’exemple de Christina Aguilera est en partie applicable à Leona Lewis dans le sens où après de grandes réussites, les deux demoiselles ont vu deux très bons opus passés au travers du succès.
Composé de treize pistes plus six titres bonus inclus dans la version deluxe, il y a de quoi se mettre sous la dent. Leona Lewis le dit elle-même, elle ne veut plus être une chanteuse ennuyeuse et dès lors, on comprend mieux le virage pop/dance qui s’est opéré dans Glassheart. Malheureusement pour elle, ce n’est pas forcément le point fort de l’album. Allons plus loin en avouant qu’elle se tire même une balle dans le pied. La ballade est définitivement le registre dans lequel la jeune femme s’épanouit le mieux. Il n’est donc pas surprenant de s’apercevoir que ses meilleurs morceaux sont les bonus en acoustique. quand la version originale du single Glassheart est inaudible, le piano-voix fait le boulot. De même que sur les trois versions de Trouble, c’est aussi la version la plus douce qui remporte nos suffrages. Enfin, on préférera également sa puissance vocale sur Come Alive – Acoustic que la surcharge electro de la version initiale. Pour le reste, on notera le très bon I To You et le dynamique et intéressant Sugar parmi d’autres belles surprises.
Il y a souvent grand écart entre les chiffres de vente et les très bons albums. Mais c’est toujours un peu difficile pour une artiste commerciale comme Leona Lewis. A priori, la chanteuse devrait avoir du mal à s’en relever mais sait-on jamais, un quatrième opus pourrait la relancer sur la voie su succès.