Ceux-là c'est toujours la même chose quand j'écoute leurs albums. Faut se trouver un petit coin tranquille dans la journée, un moment où t'es seul, pour pouvoir gesticuler comme un dératé.
Parce qu'il y a facilement de quoi se croire au beau milieu d'une foule qui poursuit le même dessein.
Et là en plus je m'atèle à cette tâche encore plus facilement que sur leurs précédents albums. La digestion des morceaux est plus simple, je voudrais pas me risquer à vouloir traduire en mots le langage du son, mais j'ai eu l'impression en les écoutant qu'ils ont encore plus "californisé" leur musique. J'adore quand ils m'agressent, mais mollo les claques, à chaque fois je me raccrochais à mes zones de confort. Ces petits morceaux dans les albums qui sont là pour te choper rapidement, et qui te permettent d'accepter les gifles plus facilement par la suite de l'écoute. Et bien là les taloches sont bien plus accueillantes, à la limite de la tape amicale. J'y vois une complicité durable.