God Forgives, I Don’t par popsi_netn

Sur God Forgives, I Don't, Rick Ross ne réinvente rien en terme de "gangsta" rap mais ne gâche rien non plus, lui qui n'a jamais brillé pour la qualité de ses précédents albums. Rozay livre la marchandise. Ses beats sont bien gras, ses invités en forme (le phénoménal verse d'André 3000 sur Sixteen) et si les performances du principal intéressé évoluent en dents-de-scie au cours des 70 minutes du disque, ce dernier propose tout de même son meilleur morceau solo en la qualité de Pirates. L'opus aurait tout de même pu être amputé de plusieurs titres médiocres. Si Rick Ross ne s'est jamais caché d'avoir un talent limité au micro - ce qui ne l'handicape d'ailleurs pas plus que ça, à l'instar de Kanye West - on le sent quelques fois sur l'auto-pilotes sur ces chansons que je qualifierai de remplissage.

Bref, du bon, du moins bon mais, globalement, une bonne pioche pour l'ex-gardien de prison qui persiste et signe dans son style "drug rap".