Status Quo semble inscrit sur la liste rouge du rock'n'roll. Le groupe n'a jamais fait la une de Rock'n'Folk ni des Inrrocks. Une vingtaine de like sur ce site à peine. Et pourtant il attire toujours des milliers de fans aux concerts, des fans ayant certes dépassé la cinquantaine pour la plupart.
Des concerts qui durent près d'une heure et demi, commencés le pied au plancher et terminés de même, alors que beaucoup de jeunes groupes nous lâchent au bout de quarante cinq minutes. Et où tout le monde tape dans les mains en cadence. Comment a-t-on pu parler de facilité à propos du Quo?Francis Rossi est toujours omniprésent aux manettes, mais c'est surtout Rick Parfitt qui semblait avoir gardé la jeunesse éternelle avec sa Caster qui assurait ce rythme très rapide again and again, qui est la marque de reconnaissance du groupe. Tel un flanker du rugby anglais collant au ballon durant tout un match pas un instant de repos, pas un fléchissement comme si l'âge n'avait aucune prise sur lui. Un quadruple pontage ? Il n'allait pas s'arrêter pour si peu ! Le Womorr, tel était son surnom. Wild Old Man Of Rock'n'Roll. Wild lui allait bien, mais Old alors pas du tout ! Hélas la veille de Noël 2016 une dépêche passée inaperçue annonçait qu'il avait quitté le groupe pour toujours. Selon la formule consacrée: R.I.P. Rick!
Mais ce serait incorrect de conclure ainsi: Status Quo c'est au contraire le groupe qui monte le moral l'espace d'une chanson, c'est le remède anti-blues parfait quand on est Down, Down et pour les fans, les rois du boogie resteront pour toujours "statu quo ante", toujours jeunes "comme avant".