Limp Bizkit c'est avant tout un savant mélange de rap, de metal et de grunge qui débarque à l'essor du genre. Linkin Park et Rage Against The Machine font alors rugir les salles obscures avec leurs gros riffs metalleux surmontés de textes de rap. Les morceaux Faith, Break Stuff, Nookie, Re Arranged et N'2 Gether Now font décoller les ventes de Limp Bizkit et un début de gloire se fait sentir ..
.. Mais très vite le rythme s'essouffle et le bon mais transparent Results May Vary n'arrangera pas les choses.
Mais voilà qu'en 2009 Fred Durst annonce l'arrivée de Gold Cobra pour 2011 et là c'est une nouvelle claque!
On est accueillis par une petite Intro comme Limp Bizkit se plait à les faire et on se retrouve vite pris à parti par le trop court mais tellement puissant Bring it Back c'est pêchu, rythmé, violent, rappé; bref du GROS Limpbizkit.
La suite n'est pas des moindres puisqu'elle est suivie par le gros Gold Cobra, grosses basses et grosse saturation en vue! Avec un Clip des plus attirants (les atouts féminins au ralenti d'une boxeuse étant mis en valeur par un magnifique ralenti) La machine Limp Bizkit est en marche!
S'en suit le très bon Shark Attack qui ne manque pas de nous rappeler l'intro de Jaws! Et c'est pour le moins très plaisant.
Get a Life viens ensuite et c'est un morceau plus sombre niveau sonorités, les effets guitaristiques de Wes Borland sont au top et le morceau est un des plus réussis de l'album.
S'en suit la bonne grosse claque à la Limp Bizkit, Shotgun encore une fois gros son et grosse batterie en arrière, ça percute et c'est extrêmement bien rythmé et on fini vite par comprendre pourquoi le titre s’appelle comme cela puisque l'arme est utilisée pour faire le rythme du refrain ainsi qu'un beau finish scratch/shotgun .. Enormissime!
Douchebag quant-à lui nous fait revenir aux sources de Limpbizkit et on se dit "heureusement que ce n'est pas censuré car il ne resterait que peu de paroles avec un refrain type: Douche Bag
Imma f*ck you up, f*ck you, f*ck you, f*ck you up"
S'en suive deux morceaux plus doux et plus posés: Walking Away qui prends de la puissance petit à petit pour finir en apothéose suivi de Loser, une complainte qui permet de nous reposer de tous ces f*cks à répétition et de toute cette violence envoyée par le groupe sur les morceaux précédents.
Et c'est là que ça coince, la suite .. Des morceaux sans grands intérêts, avec des intros interminables qu'on ne réécoutera pas plus de 2 fois pour certains, Autotunage qui nous fait penser à un vieux copier/coller de Rollin' et c'est bine dommage, 90.2.10 qui débarque d'on ne sais où et dont on ne sait pas pourquoi, Why Try qui n'a aucune utilité apparente mais qui laisse place au dernier morceau aguicheur de cet album: Le très bon Killer in you qui ne m'a pas laissé indifférent, plus posé, comme Walking Away et Loser, il aurait du être le morceau de fin d'album cela aurait été amplement suffisant mais Limp Bizkit ne sait pas faire dans la demi-mesure (et devrait apprendre) puisque qu'ils nous imposent encore 4 morceaux sans grands intérêts: Back Porch, My Own Cobain, Angels et Middle Finger (feat. Paul Wall)
Bref vous l'aurez compris c'est un très bon album mais qui aurait mérité d'être plus court!