Ce deuxième opus de Sparklehorse est encore et toujours un bijou. Comment faisait-il? 4 albums, 4 perles intemporelles, remplies de mélodies et de mélancolies.
Ici, à l'exception de Saint Mary, dédiée aux infirmières qui s'occupèrent de lui pendant sa convalescence, les chansons ont toutes été composées avant le fameux accident dont Linkous sera victime (overdose, mort clinique durant quelques instants, puis chaise roulante pendant près d'un an).
On y sent une joie apaisée et bienheureuse sur certains titres lumineux (les magnifiques Sunshine et Junebug), une violence vicieuse sur d'autres (Pig), une mélancolie jazzy sur Painbirds, plus diffuse et souterraine sur l'introduction de Happy Man (Chaos Of The Galaxy), on y préfigure Grandaddy (l'électronique Ghost Of His Smile), on y reprend Daniel Johnston (Hey Joe)...
On a à faire à un superbe recueil de chansons toutes plus grandes les unes que les autres, incroyable de variété, qui continue à tisser l'univers de Sparklehorse de sublime manière. Les mélodies y sont légions et la production est encore une fois ultra précise et détaillée, fourmillant d'idées passionnantes.