Tout est fait pour que Lous and the Yakuza soit la prochaine sensation francophone tout autour du globe. L'attitude est réelle, le visuel dans l'ere du temps, le style aussi.
On passe chez Fallon, on se fait co-produire l'album par El Guincho (derrière la sensation Rosalia) et le toujours inspiré Ponko, rien n'est oublié.
Reste quand même à prouver tout le potentiel entrevu sur les singles et notamment l'énorme Dilemme.
Sur une déclinaison plus longue, on retrouve le charme et le talent de la jeune belge, quelque part entre soul, rap, pop assumée et même variété. On y découvre aussi quelques lacunes et facilités bubblegum un peu plan-plan notamment sur l'écriture. Mais reste un vrai sens de la mélodie, un girl power implacable (pour le coup difficile de rester insensible au texte de Quatre Heures du Matin qui fait office d'exorciser le thème du viol) et de vraies billes pour faire un carton. La mèche est là, suffit de l'étincelle.