Cet album est un peu un album de Schrödinger : c'est un album de Grateful Dead sans en être un, tout en étant un et réciproquement…
Pour résumer c'est ce que John Oswald, son concepteur, appelle en toute simplicité "Plunderphonics".et c'est un album de Grayfolded (admirez le jeu de mot "Grateful Dead"-"Grayfolded").
Kesako ?
En fait, c'est simple, Grateful Dead a confié au bonhomme nommé précédemment toutes les bandes live de Dark Star (le morceau emblématique du Dead) enregistrées entre 1968 et 1993, libre à lui d'en disposer comme il l'entend.
Il a mélangé les époques, les concerts, prenant un bout de l'un, un bout de l'autre, les bidouillant sans limites et en a sorti 2 albums Transitive Axis & Mirror Ashes, regroupés ensuite en un double CD chroniqué ici même.
Qu'est-ce que ça vaut ? Bon, pour commencer, il est nécessaire d'aimer Grateful Dead et impératif de kiffer sur Dark Star. Si les 2 conditions sont réunies vous allez planer bien fort (l'herbe à clown peut aussi aider).
Une curiosité qui mérite le coup d'oreilles !