A partager avec le grand public...
[Critique écrite en 1988] : Un éclairage plus vif sur la structure musicale, l'envol des mots au-dessus du brouillard des sensations, les guitares qui s’inspirent désormais plus de la rage bouillonnante d’un Neil Young que des arpèges cristallins des Byrds, le risque assumé d'un discours militant : le virage est pris et bien pris, et le public suivra. Heureusement, ce nouveau souci de clarté dans l'émotion pointue n'a pas fait disparaître la perversité élégante des images de Michael Stipe, et ce R.E.M. "nouveau", que nous devrons désormais partager avec le grand public, nous sera aussi cher.