Retour à Green River
Le troisième album du Creedence est comme un gros doigt d'honneur à l'industrie musicale de la fin des années 60. A l'heure où personne ne semble savoir composer sans être complètement stone, John...
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le 7 déc. 2018
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Le troisième album du Creedence est comme un gros doigt d'honneur à l'industrie musicale de la fin des années 60. A l'heure où personne ne semble savoir composer sans être complètement stone, John Fogerty et sa bande produisent un nouvel album bien léché, sans user de pilule magique. Ce qui veut dire pas de riff de guitare dantesque de 10 minutes, pas d'effet sonore genre pédale wah-wah, ou de paroles oniriques et planantes.
Mais le Creedence sait ce battre avec ses armes, ce blues très ancré dans la réalité da la cambrousse américaine. Ces histoires de problème de quotidien, de mélancolie, mais aussi de joie. Le tout dans un décor bucolique et paradisiaque, Green River faisant référence à lieu isolé où John Fogerty aimait se rendre pour se ressourcer.
Mais il faut bien vivre avec son temps, et les guitares psychés c'est très jolies. Le CRR en insère par petites touches discrètes au milieu de ses mélodies bleus rock. La chanson la plus psyché est surement "Sinister Purpose", dans laquelle la guitare s'exprime très librement. Ou comme dans l'intro stridente de "Commotion", une chanson qui continue plus rockabilly, avec quelques riffs de guitares psychés.
Et enfin il y'a la fameuse reprise inévitable sur chaque album du Creedence. Cette fois c'est Nappy Brown qui voit son énorme tube "Night Time is the Right Time" (encore) reprise dans un style complètement blues rock qui sent bon le terroir.
C'est simple, en écoutant cet album en fermant les yeux on se croirait dans un bar de la Sierra Nevada à siroter un doigt de Whisky. Alors tu fout tes bottes sur la table, tu rabats un peu ton chapeau en feutre sur ton yeux, et tu profites.
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le 7 déc. 2018
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