Guitars par Fabien Labonde
D’abord, la pochette est très belle : un Oldfield en plan rapproché - tout de jean vêtu - tenant sa Parlour Guitar, en arrière-plan les lignes fuyantes des phares des voitures.
L’album était annoncé comme étant le premier où Mike Oldfield avait tout joué lui-même, uniquement à partir de guitares (et basses) acoustiques et électriques, les sons de synthé et de percussions étant soit déclenchés par des guitares midis, soit résultant du séquençage de sonorités de guitares trafiquées.
Tous les morceaux sont donc constitués des mêmes pièces d’un puzzle guitaristique, mais agencées différemment. Ainsi, « Summit Day », « Embers » (et sa reprise « From The Ashes ») ont une dominante folk, « Muse » muse entre le celtique et le classique, « Cochise », « Out Of Sight » et « Out Of Mind » représentent le vieux rock (malgré des parties de batterie trop simples pour bien sonner), « B-Blues » … le blues.
"Enigmatism" porte très bien son nom, on dirait un instrumental de rock 70s sans batterie, déroutant à souhait ! Quant à « Four Winds », il résume magistralement le tout.