Pour aucune foutue raison particulière j'aime cette pièce. Normalement, il s'agit de métal de toutes sortes pourtant cette fois, on a affaire à une drôle de satyre qui se fraie un chemin jusqu'à la tête et se fait un nid. Toutefois, les ingrédients qui me charment habituellement y sont présents et leurs répétitions auditives semblent inévitables. Du moins, en ce qui me concerne car, quitte à être un sale con, les autres, je m'en torche éperdument surtout en lien avec la musique.


Étant moi-même divergent par un mode de pensée analytique à l'excès ( je peux avoir une idée qui part d'un boyau d'arrosage et finir par une théorie qui l'englobe au depart mais bifurque en chemin pour se rendre à une philosophie de l'écoulement lacrymale). Or, juste en écoutant la chanson , on réalise qu'il en est de même pour le groupe qui raconte l'histoire d'un centaure qui craint le jugement du monde " normal ". Fait surprenant si l'on se fie à l'horoscope, je suis un sagittaire. Or, la mythologie décrit ceux ci comme étant, lorsqu'ils boivent trop de vin, des artisans du chaos et des barbares sans limite. Si on remplace le vin par le manque flagrant de sommeil, on arrive sensiblement au même résultat. J'exagère a peine. Je dirais que la popularité de la chanson fait sûrement écho a la montée en puissance de toutes les catégories de gens qui clament leurs différences, qui réclament la reconnaissance de leurs individualités. Mon optique personnelle sur ce sujet n'abonde pas tout à fait en ce sens. Tu n'es pas différent si tu te reconnais dans un groupe constitué de gens ayant les mêmes affinités/ inclinaisons que toi. La divergence s'inscrit plutôt dans une individualité propre a chacun. Quoiqu'il en soit, le titre insiste sur la facette de la différence et de la crainte du jugement. Le tout sur un visuel absurde et un rendu accrocheur.


A ce chapitre, la divergence face à un monde relativement cloné en une masse uniforme m'a toujours intrigué sachant pertinemment que je ne peux pas, et ce depuis la jeunesse, me fondre en celle-ci. Or, on pourrait me croire suffisant, aigre, égocentrique mais il n'en est rien. Me sachant déconnecté, je préfère m'abstenir du social et cultiver une certaine paix quoique très relative dû à une propension à trop penser. Par contre, partout où j'ai pu passer, un consensus a été fait. On aime ou on aime pas, je diverge bel et bien peu importe le paysage. Non, je ne réfléchis pas comme l'autre, non, ça ne changera pas pour me conformer. Anticonformiste certainement mais, si ton idée rejoint ma logique, on sera probablement en connexion. Dans le cas contraire, je me retire.


Bien que plus solitaire, le divergent se démarque par son unicité. Ici, c'est bel et bien le cas avec la pièce. Un trémolo particulier dans la voix, un air qui accroche, un petit succès devenu viral...

Créée

le 7 févr. 2025

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Johnny B

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