En multipliant les projets, Porcupine Tree, Blackfield, No Man, Bass Communion, et en s'imposant comme le maitre de la production et du remastering du prog, Steven Wilson à sut se faire une place très importante dans la scène prog. C'est donc avec une grande impatience que ses albums solos sont attendus, a rythme régulier de un tout les 2 ans. Dès le début, il a fait montre d'un talent immense avec Insurgentes, pur chef d'oeuvre de prog, et a poursuivi avec des albums tous meilleurs les uns que les autres. Avec ce nouvel album, Wilson livre un concept album aussi beau que sombre. Racontant l'histoire d'une femme dont toute les connaissances oublie l'existence durant 3 ans après sa mort, l'album nous entraîne dans un voyage extrêmement sombre mais que la musique toujours aussi belle de Wilson rend envoûtant. dès les premières notes, on est emporté dans ce style si particulier, mais moins jazzy, qui fait le charme de Steven Wilson. Passé la première pièce imposante, 2 morceau plus court relâche la pression pour la rendre encore plus puissante dès un cinquième morceau imposant et d'une puissance rare. Par la suite, la beauté prend la pas et on à comme une impression de prendre une énorme inspiration durant le reste de l'album jusqu’à un final instrumental planant qui semble nous libérer. En somme écouter cet album est presque plus une expérience qu'autre chose. A côté de cela, les musiciens de Wilson se donne à cœur joie et les solos de guitare de Guthrie Govan sont toujours aussi alambiqués tandis que Marco Minneman livre une partition plus légère mais toujours aussi complexe.
Bref, comme tout le reste de la disco de Steven Wilson, HAND. CANNOT ERASE est un must have !!!
quintinleneveu
9
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le 12 mars 2015

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Quintin Leneveu

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