"Haze", nul doute on a bien affaire à un album brumeux, sensation accentuée par l'usage quasi systématique de beaucoup de réverbération. Personnellement cela me fait souvent penser à du Burial, pour la forme des structures et la sonorité des rythmes et l'aspect atmosphérique, on croirait presque qu'il a participé à l'élaboration de l'album !
Au menu donc, des cliquetis rythmiques qui reposent sur un tapis de notes de pianos spectrales, et des infra-basses pas si massives que sur certains de ses précédents albums. Sauf sur deux ou trois morceaux, la voix d'Emika est presque absente faisant de l'opus quelque-chose de quasiment instrumental, quasiment car elle apparait très discrètement, comme effacée par un traitement corrosif.
C'est mélancolique, triste mais beau, bref c'est du Emika. Malgré tout, pour cette première écoute j'ai eu un goût de trop peu, sans doute le manque de chansons, et le parti pris de l'instrumental sur la majorité des morceaux. Mon opinion changera peut-être au fil des écoutes.
Avec cette approche, Emika aura, qui sait, droit à une bonne flopée de bon remixes dubstep ?