Lâcheté et mensonges
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Ah ! Rick Ocasek, voilà bien un personnage étrange, inclassable, qui paye aujourd'hui le succès commercial planétaire de ses Cars en étant relégué dans la mémoire collective comme un simple faiseur de tubes des années 80, donc ringardisé par les synthés typiques d'une époque désormais méprisée. Il faut donc réécouter attentivement les bombes mélodiques de "Heartbeat City", meilleur album et plus gros triomphe des Cars, pour réhabiliter sans honte celui qui fut quand même le producteur d'Alan Vega : derrière le clinquant de la production imparable de Mutt Lange, derrière ces riffs de guitare irrésistibles qui donnèrent naissance à un nouveau genre musical, le Power Pop (embrassé par exemple cette année par ni plus ni moins que The Vaccines...), derrière ces mélodies chewing gum dont on ne s'est jamais débarrassé, il y a un cœur qui bat extraordinairement fort, il y a une sorte d'angoisse existentielle que Ocasek se doit clairement de dissimuler derrière toutes les couleurs acidulées de la pop grand public, mais que sa voix si singulière trahit. Et c'est pour cela qu'il est grand, et que les chansons "Drive" ou "Heartbeat City" nous accompagnent encore aujourd'hui. Et plutôt lors de nos désespoirs amoureux que lors de nos sorties en voiture. [Critique écrite en 2015]
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Créée
le 24 août 2015
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