Survoltée

Comme elle nous y a habitués depuis quelque temps, Afida puise son inspiration dans les hits des années 80. D'abord en s'appropriant l'explosif Étienne et, cette fois-ci, en nous livrant son regard sur ce succès de 1984. Si Étienne correspondait parfaitement au personnage, High Energy n'a pas la même énergie.

Afida n'a pas perdu une once de son énergie exubérante ! Cette reprise ne lésine pas sur les hurlements à péter les tympans (si vous voulez faire cagu** vos voisins, vous êtes sur le must have de la décennie). Ni sur les les cris de poulet en train de se faire étrangler, dont elle nous avait déjà fait une démonstration à couper le souffle dans Étienne. De ce côté, Afida ne déçoit pas. Elle conserve la mélodie de base, tout en la saupoudrant de tonalités électros plus actuelles. Le tout, en agrémentant le moment de ses touches vocales personnelles reconnaissables entre mille.

Le tableau s'assombrit lorsque l'on se penche sur les paroles. Principale tare de la version originale, Afida Turner traîne toujours ce même boulet dans cette reprise. On souffle fort. Une rencontre marquée par un coup de foudre. Et bim, l'amour le plus pur et le plus vrai, comme tout droit sorti du plus merveilleux des contes de fées. Faut y croire, quoi.

J'attends fermement le clip pour statuer définitivement sur la chose. En attendant, je place High Energy bien au fond du placard car je ne parviens à passer outre la débilité profonde des paroles.