Face à la cruauté du monde (... et de l’amour...), que reste-t-il au jeune Kevin pour fuir les affres de la dépression ? Se réfugier en Norvège ? Non, c’est encore pire ! Le soleil de minuit, très peu pour un natif d’Athens (Georgie) ! Alors, faire de la musique, peut-être, noyer l’angoisse sous un maquillage glam et des mélodies hystériques. Et puis, surtout, dessiner une pochette-surprise, repliable comme les volets d’une chambre de solitude, joyeuse comme une vie imaginaire, remplie d’une myriade de petites figures colorées qui disent le désespoir maniaque de ne pas arriver à enfermer le rugissement du monde (... et de l’amour...) dans un coeur qui souffre, serait-ce même celui d’un faune. [Critique écrite en 2007]