Je ne voulais pas mourir idiot, ne pas savoir ce que proposait Billie Eilish, qui à part ses 2-3 tubes qui sortent un peu du lot, m'était plutôt une parfaite inconnue.
Je confirme que ce n'est pas tout-à-fait une musique qui peut complètement me toucher. On voit bien que le coeur de cible, c'est l'adolescente (et peut-être jusqu'à 25 ans), les LGBTQIA+. Un peu le paradis du wokistan, quoi. Les textes sont très introspectifs, d'une émotion à fleur de peau (comme la voix, comme la musique), parlent parfois d'amour et de sexe (dont la chanson Lunch, ma préférée, peut-être).
Elle ne peut complètement me toucher, mais je suis heureux malgré tout qu'une artiste comme ça ait une telle audience, un tel succès. Ca veut dire que le monde n'est pas définitivement intolérant. Et puis, c'est vrai, musicalement, ça ne me déplait pas. Je confirme que ça sort un peu des sentiers battus des américains à succès de 15 à 25 ans. Une musique un peu downtempo, pas trop show off, un peu sophistiquée, mais pas exigeante non plus. L'album trouve un équilibre appréciable pour mes oreilles de boomers.
De là à en faire l'album de l'année, je n'en suis pas sûr. Mais je ne suis qu'un parmi tant d'autres.