Même si l'on a appris à haïr et à mépriser les Rolling Stone, qui représentent à eux seuls aujourd'hui tout ce qui a mal tourné dans le Rock (ces rocks stars, comme dit Houellebecq, qui, "beaucoup plus riches que les PDG et les banquiers, n'en conservent pas moins une image de rebelles"), une telle compilation de chansons pop légères et entêtantes et de cris de révolte qui s'enflent en ouragans de jouissance rappelle, mais oui, qu'ils n'avaient pas usurpé leur fameux titre de "plus grand groupe du monde". En fait, de 1968 à 1971, ils étaient absolument intouchables…
[Critique écrite en 1999]