Masterpiece
The Weeknd achève sa trilogie avec un album qui synthétise brillamment l’essence de ses deux précédents opus, en en extrayant les éléments les plus marquants et en y insufflant la maturité artistique...
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il y a 6 jours
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Désolé mais je n'y arrive pas du tout avec ce "dernier" album de The Weeknd, malgré les réécoutes ça ne passe pas.
Pourtant ça devrait me plaire : c'est un long album avec des transitions soignées entre chaque titre, il revient davantage au RnB pur et dur que dans Dawn FM que j'ai beaucoup écouté et la crème de la crème des producteurs ont été conviés (Justice, Mike Dean et même Giorgio Moroder !). Pour être honnête j'y ai cru en lançant l'album car il commence de façon plutôt accrocheuse, mais j'ai vite déchanté.
Je trouve les mélodies fades et peu inspirées, ce qui fait que la longueur de l'album se ressent fortement. La plupart des morceaux paraissent inutilement vides. Typiquement São Paulo ça met du temps à démarrer sans jamais décoller alors que l'intro d'un Take My Breath m'emportait directement. Pourtant dans les deux cas il s'agit de boucles qui se répètent.
Je ne retrouve pas la magie des ballades comme Out of Time ou des titres de l'époque de sa trilogie de mixtapes, je trouve Timeless inaudible avec sa Prod de Hip-Hop contemporain bien clichée et je ne pige décidément pas ce qu'on trouve à Playboi Carti. Je vais quand même citer quelques points positifs pour qu'on ne m'accuse pas d'être de mauvaise foi : j'ai trouvé Baptized in Fear pas mal, Big Sleep est un titre intéressant même si à la première écoute j'étais déjà trop blasé par la succession de titres moyens qui précédaient pour pleinement l'apprécier, et quand Lana Del Rey débarque ma foi ça fait le café.
Au moins il a pris des risques avec notamment la présence d'influences un peu différentes, je ne trouve pas qu'il y ait de tubes faciles sur l'album (on aurait pu qualifier ainsi Dancing in the Flames qui finalement n'était qu'un amuse-bouche) et bien évidemment une bonne partie du travail de production demeure remarquable. Je reste conscient que c'est lié à mes attentes et que je ne suis pas hyper fan de l'esthétique très aérée et minimaliste en apparence des productions pour des gros albums qui se veulent quand même populaires au sens fédérateur du terme. Je préfère la générosité, quand ça explose de partout avec de nombreuses harmonies et éléments en arrière-plan qui donnent un côté spectaculaire. Et autant sur les deux albums précédents un compromis intéressant entre les deux avait été trouvé, autant là je ne m'y retrouve pas.
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il y a 2 jours
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