Un bonbon acidulé en été
Le capital sympathie que m'inspire Glass Animals n'est pas à remettre en question. Le premier album "Zaba" a été un vrai coup de coeur et j'ai accueilli le virage vers des sonorités plus pop et...
Par
le 25 août 2024
Le capital sympathie que m'inspire Glass Animals n'est pas à remettre en question. Le premier album "Zaba" a été un vrai coup de coeur et j'ai accueilli le virage vers des sonorités plus pop et acidulées avec plaisir dès leur second album.
C'est donc un 4e album, et le troisième sous la formule "pop" que nous livre ici Glass Animals. Dreamland m'avait charmé même si on sentait que le groupe cessait d'évoluer pour affiner sa recette.
Que la pochette, aussi noire que la pochette de Dreamland était colorée, ne vous trompe pas : "I Love You So F***ing much" en est la stricte continuité. Pour peu qu'on ait adhéré aux albums précédents, aucun morceau ne semblera mauvais, chaque morceau possède son petit moment de grâce à proposer. La recette acidulée et doux-amer fonctionne et les mélodies parviendront à vous tirer un sourire. Là où c'est plus dommage, c'est que je peine à trouver ces pépites qui parsemaient les précédentes livraisons.
"Show Pony", "Creatures in Heaven" ou encore "How I Learned to Love the Bomb" parviendront à tirer leur épingle du jeu grâce des refrains catchy mais ce sont des mélodies que l'on a déjà entendu, et de façon plus solide, dans les albums précédents.
Reste un album frais, agréable, et qui ne se livre finalement pas si vite. Pas impossible que j'y revienne.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs albums de 2024
Créée
le 25 août 2024
Critique lue 9 fois
D'autres avis sur I Love You So F***ing Much
Le capital sympathie que m'inspire Glass Animals n'est pas à remettre en question. Le premier album "Zaba" a été un vrai coup de coeur et j'ai accueilli le virage vers des sonorités plus pop et...
Par
le 25 août 2024
Du même critique
Killmonday avait commis le brillant Fran Bow en 2015. Je n'attendais pas moins d'excellence dans leur récent Little Misfortune. La patte graphique, la thématique horreur-enfance, tout semblait...
Par
le 27 mars 2022
4 j'aime
Une famille au XVIIe, dans le dénuement, vivant au bord d'un bois hostile, forcément hanté par une créature maléfique. Arrive ce qui doit arriver. Alors oui, c'est relativement convenu et ceux qui...
Par
le 28 juin 2016
4 j'aime
Quel jeu absolument surprenant. Il parvient avec brio à équilibrer ses époustouflantes qualités avec ses très ennuyeux défauts. À ce niveau d'écart entre le meilleur et le pire, c'est presque un...
Par
le 9 oct. 2020
3 j'aime
2