Dans l'air du temps notre Green.
Avec une jolie pochette et une reprise des Beatles à la clé (le morceau éponyme donc). Meilleur morceau du disque d'emblée même si plus loin avec un Corcovado (quiet nights) issu de chez Antonio Carlos Jobim ou du Cole Porter, il marque des points.
Mais le disque m'a paru moins intense que Street of dreams paru peu avant par exemple. Les morceaux sont plus ramassés, moins forts et la présence du saxophone qui joue plus sur un mode languissant que des explosions (free ou pas hein) à la Coltrane n'y est pas étranger. Surtout que dans les albums précédents, malgré les solos en finesse de Green, on avait vraiment l'impression d'une homogénéïté parfaite. Ce qui ne semble plus le cas ici pour moi, comme si le saxophoniste Hank Mobley essayait régulièrement de tirer la couverture à lui et que Green pensait en fait à autre chose, pas très concentré.
Bon, cela reste un bon disque mais il y a des choses encore plus fabuleuses chez Green, voyez-vous et ici, c'est un poil dispensable.