Heureusement Il existe encore de bonnes raisons de croire aux miracles et aux illuminations.
j en veut pour preuve la découverte ( tardive je l'admets) de ' if I could only remeber my name ' premier album solo de David Crosby paru en 1971 peu de temps apres le légendaire 'Deja Vu ' du quatuor magique Crosby , Stills Nash & Young
toute la clique musicale (ou presque) du San Francisco de cette époque se retrouvent ici autour de David Crosby pour accoucher de ce disque dont les mots pour le qualifier sont la luminosité , la grâce, l'
nous sommes clairement ici face a un chef d'œuvre , un disque marquant de son epoque
Cet album fascinant a été élu, en 2010, deuxième meilleur album pop de tous les temps par l'Osservatore Romano, journal officiel du...Vatican (derriere " Revolver "des Beatles)
a propos de la tribu 'West Coast ' présente sur cet album légendaire citons Evidemment les deux membres de CSN & Y Neil Young (guitare, chœurs ) et Graham Nash ( chant , guitares) entourés de Jerry Garcia (guitare électrique) du Grateful Dead ; Phil Lesh (basse) Bill Kreutzmann (batterie), Mickey Hart (batterie), tous trois aussi du Dead ; Jorma Kaukonen (guitare électrique), Jack Casady (basse), tous deux de Jefferson Airplane ; Michael Shrieve (batterie), Gregg Rolie (piano ), de Santana aussi ; Grace Slick (choeurs), qui fut chanteuse du Jefferson Airplane, groupe dont on retrouve encore un quatrième membre ici, Paul Kantner, aussi aux choeurs ; David Frieberg (choeurs), de Quicksilver Messenger Service sans oublier Joni Mitchell (chœurs) autre figure incontournable de la scene US
certes ce n 'est pas un album franchement gai malgré Music Is Love (co-écrit avec Young et Nash) qui ouvre magnifiquement le bal ; l'ambiance générale est assez nostalgique, mélancolique sans doute en raison de la tristesse dépréssive de Crosby qui venait de perdre sa petite amie Christine Hinton, décédée dans un accident les Neufs plages de ce disque solaire offrant un climat presque irréel du fantastique 'traction in the rain ' au ' voluptueux ' laughin ' sans oublier l 'envoutant ' talmapais high ' tout ici frole la perfection et les vocalises de Crosby (qui prétendait entendre dans le studio la voix hantée de son amour défunt) sur le titre final , I'd Swear There Was Somebody There ("J'aurais juré qu'il y avait quelqu'un ici") achevent de mettre sur orbite ce disque cosmique et sublime.