Traînant une réputation de killer sur scène et de bien sauvage sur disque, il était temps que je me frotte à ce combo dont le nom n’a à priori pas grand-chose à voir avec le FC Metz, n’en déplaise à nos amis mosellans. « Acetate » déboule avec un bon gros riff noisy saturé, un chant hurlé / déchiré et une rythmique de plomb ; effectivement, Metz n’est pas là pour plaisanter. Dès « The swimmer », deuxième titre de ce deuxième album, on sait que celui-ci ne sera pas à mettre entre toutes les oreilles. Du bruit, de la fureur, il en regorge, il en déborde même. Ses riffs acérés n’hésitent pas à lacérer les tympans, ses martellements mettent la résistance nerveuse à rude épreuve, son âpreté l’éloignera des chochottes en tout genre. Metz fait mal et le fait, on le sent, avec plaisir et application. Pour tout vous dire, j’ai du m’enfiler « II » dans les bonnes dispositions, et j’ai mis un peu de temps pour les trouver. Entre noise, punk, grunge et rock alternatif, la musique de Metz tabasse sévère et s’adresse donc à un public averti. Ce que vous êtes à présent. Donc si vous vous esquintez les oreilles en découvrant les 10 titres que renferme cet artwork anodin, ne venez pas vous plaindre !