Spatial et monolithique
Toujours lecteur (presque) somnambule de Rock&Folk, la première chose que je fais, un nouveau numéro entre les mains, est d'ouvrir la page du Disque Du Mois et de regarder ensuite les autres...
le 24 févr. 2024
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Toujours lecteur (presque) somnambule de Rock&Folk, la première chose que je fais, un nouveau numéro entre les mains, est d'ouvrir la page du Disque Du Mois et de regarder ensuite les autres critiques proposées.
Et là, de tomber en première page des critiques sur un nouvel album d'un groupe toulousain signé chez Sub Pop, le fameux label seattleite qui signa jadis Nirvana, Soundgarden, Mudhoney et tant d'autres groupes d'une vague appelée grunge qui submergea les oreilles sur d'autres rivages auditifs dans les débuts des années 1990. L'ironie me vient de sous le crâne en me demandant si le disque, ILION, aurait eu droit à la même place s'il avait été sorti sous un autre label.
Qu'avons-nous là donc ? Un disque sacrément monolithique de huit longs morceaux de stoner spatial progressif avec des passages vous soufflant comme un fétu de paille ou vous écrasant sous de lourdes furies tonnantes. Cette finale dans "Ilion" est impressionnante tout autant que "Nimh" qui peut rappeler, dans un moment bien secouant, une certaine émulation de Slift pour Thee Oh Sees. "Weaver Weft", dont le clip mystique ravive les pupilles pour les fans de Dune et de H.R Giger, marque par son gigantisme dans une ambiance cérémoniale. Question ambiance, celle avec le et à cause du saxophone qui débute "Confluence", rappelle des écoutes lointaines dans le temps d'un album assez monastique de Hint intitulé Dys-.
L'album est long, pas loin d'une heure et vingt minutes quand même, mais le temps ne compte pas si l'on en accorde volontiers pour l'expérience. Pour finir, il paraît que les concerts du groupe sont très impressionnants. Je veux bien le croire.
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le 24 févr. 2024
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7 j'aime
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