Plat
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Tout commence en 1984, où les peppers se font connaitre dans un bar en interprétant True Men Don't Kill Coyotes, écrite le jour même. Histoire de marqué le coup, voyant que les strip-teaseuses leur volent la vedette, ils font un rappel vêtu d'une seule chaussette, stratégiquement positionné. Le ton est donné. Associant des genres funk, punk, rock et rap, les red hot deviennent un style de musique à eux seuls.
Avec l'arrivée de Frusciante, les peppers ont une bouffée d'air frais. Ce jeune fan de Hillel Slovak propose une mélodie plus profonde et communicative. Le groupe cartonne, Kiedis ouvre son âme. L'alcool et la drogue coulent a flot. John n'y coupe pas, il paye très cher le prix de la célébrité. Il quitte le groupe durant quelques années. One Hot Minute sort en 1995, oublions cet album. John reviens 4 ans plus tard, et le style californien que tout le monde connait, si commercial débarque.
Entre les gros cartons à la Californication et By th Way, le succès est au rendez-vous. Le retour à la réalité est en 2006, où ils osent sortir l'album le plus pop de leur discographie. L'accueil est mitigé.
John Frusciante fait ses adieux. Josh Klinghoffer le remplace pour ce nouvel album. Nous sommes face à un retour aux sources de la part des peppers. Une base solide de batterie avec Chad. Des notes endiablés de basse avec Flea qui nous montre une nouvelle fois son talent et sa culture musicale. Ajoutez à cela de subtiles touches de riff électrique de Josh (qui heureusement reste discret). Puis le rap si caractéristique de Kiedis dont nous avions le plaisir d'entendre dans les années 80. Les chansons ont une touche actuelle tout en étant dans le style pepperien de leurs débuts.
C'est un album est à écouter intelligement pour comprendre où ils veulent en venir. Nous sommes bien loin de Staduim. Certes, les californiens surfent sur la vague, mais avec des mélodies qui leur sont caractéristiques et avec la maturité qu'ils véhiculent. Reprocher aux garçons à la chaussettes de ne plus être fidèle à leur réputation est ridicule. Les Stones ont muri, et ont vieilli, et pourtant on ne leur reproche point cela! Ils se bonnifient avec le temps. L'expérience que les RHCP ont acquis n'est pas à négliger lorsqu'ils nous sortent un album plus subtile et mieux travaillé musicalement que les précédents. Ouvrez vos oreilles et votre esprit.
Les peppers sont de retour.
Créée
le 21 déc. 2011
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