Le monde parfait de Kodaline.
Il y a des fois comme ça, ou le hasard fait bien les choses. Lorsque celui-ci a placé de manière inattendue cette perle pop au milieu de ma playlist Youtube du matin, il a illuminé ma matinée, ainsi que les nombreuses heures d’écoutes qui ont suivies.
Paru en juin, découvert en novembre, l’album aura prit le temps qu’il fallait avant de parvenir à mes oreilles, et c’est tant mieux car il convient parfaitement au climat morose qui s’installe sur la capitale.
C’et album, c’est In A Perfect World du groupe irlandais Kodaline, originaires de Dublin ( comme U2 oui). Cet album, c’est la relève de Coldplay, ni plus, ni moins. Un joyau aérien, sublimé par des guitares fougueuses et électriques, la voix délicate et fascinante de Steven Garrigan – retenez-bien ce nom, vous risque de l’entendre de plus en plus – des envolées lyriques et les mélodies entêtantes et entraînantes.
La plupart des morceaux sont des complaintes, tournant autour des déceptions amoureuses, du romantisme, de la joie de vivre,… Et évoquent une atmosphère qui a été utilisée maintes fois dans le domaine, et devrait nous exaspérer, mais ici, ce n’est pas le cas et on ne se lasse pas de la tristesse et de la mélancolie de morceaux comme High Hopes ou All I Want. Tout comme Coldplay à l’époque de Parachutes et de A Rush Of Blood In The Head.
Ne nous meprenons pas, le groupe n’est pas parfait, et use jusqu’à la corde la même formule pour ses compositions, mais c’est bel et bien ce qui fait sa force : une conviction et une envie légèrement naïve de faire planer toujours plus haut l’auditeur. Une formule qui devrait enthousiasmer les foules dans les festivals.
A ranger aux côtés d’étoiles montantes comme Ed Sheeran et Passenger donc. Et en attendant la suite, ne pas hésiter à profiter des versions acoustiques, qui sont absolument magiques.