Critique de inferno II : La couleur du deuil

Des textes noirs, violents, parfois gores mais toujours travaillés. C'est la marque de fabrique de VII, et c'est ce que j'attendais de lui en appuyant sur play.
Et je n'ai pas été déçus.
Entre l'occulte documenté qui promet des heures de recherches d'un "à l'aube" maitrisé, le gore violent et la psyché malade d' "Erzsébet" tout en horreur, d'un futur névrosé dans son "jeu d'enfant" et du vampire de "Transylvanie" qui malheureusement manque de subtilité et enfin les critiques lancées contre la société par l'écrivain, on peut dire que tous les thèmes chers à l'artiste sont bels et bien présents.
VII m'a surpris avec "noces de sève et de vent" qui aborde la chasse aux sorcières et la magie sous un angle nouveau, le texte le plus doux de l'album, mais malheureusement pas le meilleure, rattrapé tout de même par une instru intéressante.
Enfin, cet hommage vibrant à Cliff ne peut laisser personne indifférent, avec son riff de guitare qui apporte énormément à la variété de l'album.
En soit, VII fait du très bon VII, et parvient même à sortir de son personnage pour explorer d'autres univers le temps de quelques textes qui ne raviront pas forcément mais qui ne sont pas dénués d'intérêt pour autant.
A éviter si vous n'avez pas le coeur bien accroché et que le macabre vous effraie.
Ou si vous souffrez déjà de troubles mentaux