Shadow warriors 2 est un jeu qui parlera aux amateurs de sous-culture japonaise, d'humour gras et d'ultra-violence.
Le jeu est visuellement beau, avec des environnements détaillés qui nous font passer d'une ambiance japon traditionnel à un univers cyberpunk en une téléportation. Les ennemis changent de skin pour l'occasion mais sont toujours tirés du même lot qui bien qu'étoffé, devient redondant vers la moitié de l'histoire.
Histoire dont on se tape complètement après trois cinématique, le temps de se rendre compte que les personnages sont plats et que le scénario est totalement bateau. En parlant de personnage, on a le droit dans cet épisode ci à un nouveau compagnon imaginaire, mais on est loin de l'humour de Hoji et de ses petites répliques.
Lo Wang va quand même s'amuser à balancer ses vannes lourdingues à tout va, personnellement ça me fait bien marrer, mais il faut avouer que traduit en Français c'est pas ouf, surtout lorsque les sous-titres partent en live total (entre les phrases décalées et celles qui n'apparaissent simplement pas à l'écran).
Là où le jeu prend tout son intérêt, c'est au niveau du gameplay.
Pour commencer, la présence d'un dash permet réellement d'avoir un jeu fluide et de s'amuser avec la physique du personnage.
La violence est omniprésente, les gerbes de sang fusent et la localisation des dégâts ainsi que les effets gores grotesques et le feeling des armes donnent un côté brutal et fun aux affrontements.
On s'éloigne du FPS pur et dur pour se rapprocher un peu de borderlands. Ainsi, nous avons droit à un système de dégâts élémentaires sur nos armes, ce qui nous incite à jouer plusieurs armes et à alterner selon les résistances et les faiblesses des ennemis qui nous font face.
Celles-ci sont d'ailleurs plutôt variées et on les loot sur des ennemis puissants disséminés dans les niveaux.
Les caractéristiques des armes peuvent être améliorées via un système de chasses que l'on loot sur les ennemis façon hack'n'slash, au départ on peu se dire qu'on va passer beaucoup de temps à les trier pour améliorer ses armes, mais on se rend bien vite compte que seules les améliorations élémentaires valent vraiment le coup.
Il existe un système de craft assez rudimentaire mais bien utile.
Pour peu que vous preniez le temps de vous y intéresser, vos armes seront plutôt puissantes, ce qui rend le jeu assez facile en générale, même si certain ennemis vont vous tuer d'un coup sans prévenir.
Un système de compétences est également disponible, celles-ci sont nombreuses et on peut donc améliorer son personnage comme bon nous semble grâce aux points que l'on obtient en fin de mission ou en tuant suffisamment d'ennemis sans mourir.
Quelques pouvoir existent, permettant de bloquer les adversaires ou bien de générer une onde choque mais je les ai trouvés réellement insuffisants face au soin qui est vraiment indispensable dès le début du jeu, et à la puissance des dégâts élémentaires appliqués sur les armes.
La navigation dans les menus est claire, malgré quelque-bugs d'affichage du texte, on se téléporte d'une zone de mission à l'autre via la map, et l'on a accès aux zones déjà terminées. Le jeu nous prévient même avant les moments clefs afin que l'on puisse s'assurer de terminer toutes les quêtes secondaires (petite attention très appréciable).
Le jeu se termine assez rapidement, comptez une quinzaine d'heures en prenant votre temps, une dizaine si vous rushez.
Après la fin du jeu, vous avez droit au classique mode récréatif ou au new game +.
En résumé, malgré un répétitivité inhérente au genre et un scénario plus que dispensable, on se retrouve avec un pur FPS bourrin, sanglant et au gameplay très fluide grâce au dash (qui permet même quelques tricks comme le saut dash saut), remplit d'humour gras et d'easter eggs comme son prédécesseur et surtout jouissif.
Je n'ai par contre pas testé le mode coop, mais sachez que vous pouvez jouer jusqu'à 4 personnes via internet.
Et laissez les lapins tranquilles, bande de psychopathes.