Cafardeux
Jamais un nom de groupe, une pochette d'album (que perso je ne trouve pas si dégueulasse) et un nom d'album n'auront été aussi raccords : en songeant aux débuts du groupe, il y a effectivement de...
le 13 mars 2024
Jamais un nom de groupe, une pochette d'album (que perso je ne trouve pas si dégueulasse) et un nom d'album n'auront été aussi raccords : en songeant aux débuts du groupe, il y a effectivement de quoi choper le cafard à l'écoute de cet album.
Non pas à cause des paroles typiquement ouin ouin et « angsty » du nu metal à cette période-là (aussi sérieuses que certaines soient, elles sont de toutes façons gâchées et tournées en ridicule par un des phrasés rap les plus gênants à écouter, qui de non anglophone pourrait croire que la hélas restée célèbre Last Resort se réfère aux tendances suicidaires par exemple ? Et même en le sachant pertinemment, difficile encore une fois de le prendre au sérieux), mais simplement car le côté aventureux et insouciant qu'il pouvait avoir a totalement disparu, INFESTÉ de toutes parts par un formatage résolument radio friendly et sans tolérance pour le moindre écart (ça ne serait pas un problème si le nouveau son du groupe était intéressant et potentiellement appréciable, mais ce n'est pas le cas).
J'en veux pour preuve un DJ additionnel totalement sous utilisé (oui c'est cool les scratches, mais on peut faire plein d'autres trucs aussi), Between Angels and Insects qui aurait pu vaguement être sauvée (parce que niquée dès le départ par son intro absolument cringeante, ce n'est pourtant qu'une guitare et qu'un Jacoby Shaddix qui chante bas, mais quelque chose fait que c'est presque insurmontable à entendre) si la basse qui se fait entendre à la fin de celle-ci avait été utilisée pour aller quelque part, le putain de sitar de putain de Revenge de merde qui intervient durant les 10 dernières secondes alors que t'as passé 3 minutes 30 parmi les plus éprouvantes de ta vie à devoir t'infliger un des trucs les plus chiants et plats du monde (en faire l'instrument principal ne vous a pas effleuré l'esprit bande de simplets ? Ou alors la maison de disques a dit non ?), ou encore l'absence de passage à la Living Room où Jacoby et les grosses grattes qui flattent les hardos métalleux \m/ et les ados en crise nous font la grâce de la fermer et où ça essaye plus de créer des atmosphères qu'autre chose.
Alors oui, il y a bien la minute vaguement ambiante qui sépare Thrown Away et Tightrope, morceau caché (de merde) étant en plus très axé reggae, mais d'une, il ne s'agit malheureusement que d'une minute, et de deux, le reggae, dans la plupart des cas, ça pue bien sa mère. Un des groupes devenus les plus chiants et moins intéressants qui s'adonnent à un des styles les plus chiants et moins intéressants ever, c'est ça, quelqu'un a quelque chose de moins léthargique sinon ?
C'est sûr que là, on ne peut pas leur reprocher de pomper leur style (juste quelques riffs, mais c'est pas si grave on va dire), mais si le projet qui a débuté avec Potatoes for Christmas 6 ans auparavant était censé aboutir à ça, qu'on me file tout de suite un insecticide.
Décidément, entre ça, une fameuse série pour enfants, et un fameux film avec Will Smith, la réputation de « nuisible » de nos amis à six pattes (faut respecter tous les animaux, on le dit assez en ce moment je crois, donc si, les cafards et les blattes sont nos amis, et souvenez-vous de la chanson des Inconnus) n'allait pas en s'arrangeant à une certaine période...
2 pour les 11 chansons de merde aussi plates qu'un cafard écrasé qui se ressemblent toutes (comme tous les cafards), et +1 pour la pochette assez stylée (pour de vrai) et les environ 3 minutes intéressantes où le groupe donne l'impression de ne pas complètement avoir vendu son cul et perdu tout libre-arbitre.
Créée
le 13 mars 2024
Critique lue 21 fois
D'autres avis sur Infest
Jamais un nom de groupe, une pochette d'album (que perso je ne trouve pas si dégueulasse) et un nom d'album n'auront été aussi raccords : en songeant aux débuts du groupe, il y a effectivement de...
le 13 mars 2024
Très moyen cet album avec heureusement deux trois chansons qui sortent du lot.
le 25 mai 2015
Du metal comme je l'aime et rre our etre souligné, j'aime quasiment tout l'album! Le titre caché est juste une tuerie A écouter donc
le 17 mai 2014
Du même critique
Donc le groupe a pris du temps pour pondre un très bon morceau (j'abuse, les mecs ne semblent même pas forcer leur talent ici), histoire peut-être de venger Man of War non retenu pour 007 Spectre car...
le 19 déc. 2023
2 j'aime
Hormis Le lâcher de salopes d'une beauferie sans nom (seuls les mal renseignés et les langues de vipères diront que c'est à l'image de l'humoriste) et la chanson ultra cringe pour conclure, un...
le 23 août 2023
2 j'aime
Un album pas si mauvais en soi (quoique les claviers dégoulinants et kitschs à souhait sur la deuxième moitié peuvent faire fuir), mais tout de même assez ennuyeux, et niveau sonorités et...
le 1 mars 2022
2 j'aime