Premier effort d’envergure du groupe australien, ce double album sera aussi leur premier succès planétaire. Les compos ciselées, souvent assez longues et à plusieurs étages, la précision du groupe bien propulsée par la basse délicieuse de Dominic Simper, les références pop-psychédéliques sans cesse présentes constitueront un ensemble percutant assurant un impact immédiat après du public qui plébiscitera l’album et assurera au groupe une notoriété durable.
A l’écoute de l’opus, on peut penser aux Beatles, à Syd Barrett et même parfois aux Byrds. Le chant renvoie même à la voix de John Lennon, un brin désincarnée toutefois. Les guitares, parfois un peu sales, marquent cependant d’une forte empreinte l’appartenance aux années 2000. D’ailleurs Tame Impala n’est ici, après un premier E.P. empreint de heavy rock, qu’au second stade d’une évolution qui ne s’arrêtera pas, en tous cas jusqu’ à ce jour…