Mylène est une des rares artistes à me faire kiffer au moins 50 chansons de son répertoire. De "Cendres de lunes" à ce petit dernier, il y a toujours une chanson au moins que j'aime bien par album. Voire parfois beaucoup plus (bon sang que j'adore "Anamorphosée <3").
Même lorsque la rousse avait touché le fond, avec son "Point de suture" dégoulinant d'essais ratés, j'arrivais à m'éclater un peu sur, allez, "Appelle mon numéro".
Depuis cette mauvaise passe, on était remontés doucement mais sûrement, avec un "Bleu Noir" parfois surprenant, un "Monkey Me" oubliable mais sympathique. Voilà qu'arrive "Interstellaires"; le premier vrai bon album de Mylène depuis longtemps.
Du duo avec Sting à l'entraînante "City of Love", de l'Anamorphosante "Interstellaires" à la pétillante "C'est pas moi", cette dixième fournée à de quoi convaincre.
C'est surtout que la chanteuse ne se perd pas trop en chemin. L'ensemble est homogène, clair, cohérent. Si on n'est pas à l'abri de quelques chansons inutiles et agaçante ("Il n'y a pas d'access", brrrrr, "Insondables", grrrr), les morceaux réussis le sont vraiment.
J'espère que le public sera au rendez-vous.