Peu d'intérêt...

En 2000, David Coverdale nous sort enfin l'album solo qu'il souhaite, alors qu'il avait déjà tenté l'expérience avec Restless Heart en 1994, qui finalement devient un album de Whitesnake.
Quelle est la différence entre cet album et un Whitesnake ? A vrai dire, je n'ai pas vraiment d'éléments de réponse, tant cet album pourrait être un disque du Serpent Blanc. Malgré tout, heureusement que ce n'est pas le cas. On est ici face à un album relativement pauvre, mal équlibré et surtout, son principal défaut, mou du genou.
Malgré une intro intéressante, bien lourde qui laisse présager un album heavy bien lourd et sombre, Into The Light et un second morceau qui casse cet aspect heavy mais tourne sur un titre plutôt hard rock blues comme ceux des débuts de WHITESNAKE avec une bonne proportion de guitare et d'orgue : River Song, finalement on tombe rapidement dans des slow mielleux, ou des titres sans intérêts à l'image de Don't You Cry ou de Love Is Blind. Le rythme est complètement cassé. A noter a chanson Too Many Tears, tiré de l'album Restless Heart dont j'ai parlé plus haut. Morceau sympa, mais l'originale est un poil meilleure. Il faut attendre le onzième titre, Don't Lie Too Me pour retrouver un vrai bon morceau, plutot péchu, rythmé avec des airs d'un Don't Break My Heart Again de WHITESNAKE. Mais on tombe de milliers d'étages dès que l'on écoute le dernier titre de l'album Wherever You May Go terriblement mou, pauvre musicalement, un duo voix homme/femme qui ne fonctionne pas et renforce l'apect mielleu de la chanson et surtout l'ajout de violons qui enrobent le tout pour faire un titre à oublier tout de suite et qui fini un album relativement pauvre, hormis deux bon morceaux, et relativement mou.