Deep Purple, pour ma part le plus grand groupe de tout les temps. Un groupe qui a sût traverser les époques, s'adapter aux sons du moments ! Avec cet album nous sommes purement dans cette folle fin des années 1960. Qu'on se le dise, le temps n'est pas encore au hard-rock. Ici c'est la MK I qui officie qui se compose de Ritchie Blackmore, Jon Lord, Ian Paice, Rod Evans et Nick Simper.
L'album se compose d'une partie de compositions originales du groupe et de reprise. La production est globalement bonne pour un premier album, très typé année '60, un brin psychédélique (pas trop non plus). L'homme le plus mis en valeur est Jon Lord, l'orgue est très présent.
L'album s'ouvre sur un son sombre et ténébreux d'orgue Hammond. And The Adress st un très bon morceau d'ouverture, instrumental, très puissant. Suit le hit américain Hush morceau très pop de très bonne facture et entrainant. Suit le morceau le plus faible de l'album One More Rainy Day, très pataud. Le moment de bravoure de l'album, la perle est le morceau Mandrake Root, principalement venu de la tête de Blackmore, et le premier titre où il est clairement en valeur avec un solo oriental de toute beauté. Un morceau qui sera joué encore en live jusqu'en 1970, dans des interprétations dantesques. Après une reprise des Beatles, Help sympa mais peu marquante, s'en suit un Love, Help Me assez vif et plaisant. Pour clôturer l'album, le groupe reprend le morceau phare de Billy Robert, Hey Joe qui vient alors d'être sublimer par Jimi Hendrix. La version du Pourpre est très bonne, avec une bonne introduction. Le morceau clos bien ce premier disque.
Un disque de bonne facture, avec de bons musiciens, mais encore un peu timide dans sa composition, que ce soit par le grand nombre de reprise (4 titres, la moitié de l'album) et sur des composition originales en demi-teinte, excepté ce fabuleux morceau, Mandrake Root, qui a lui seul justifie l'écoute de ce premier album.