Iron est le second album du groupe déjà prometteur ( a l'époque) Ensiferum, ainsi que le dernier auquel prendra part Jari Maenpaa.
Il introduit aussi des aspects qui se répercuteront bien plus tard dans leur discographie.
C'est aussi un album qui va voir naitre les chansons cultes d'Ensiferum, a savoir le couple Into battle/Lai Lai Hei, et Iron.
D'abord, ce qui nous marque dans l'intro, et ce qui nous fait pressentir que nous allons avoir affaire a un album particulier, est un aspect fortement cowboyish. On a tout simplement l'impression d'entamer une chevauchée dans le far west. De plus, on quitte l'aspect purement métal du précédent album du groupe pour voir des chœurs s'introduire doucement dans la chanson, et par extension plus tard, dans l'album.
A l'inverse de From Afar, ceux ci n'ont pour l'instant qu'une place d'accessoire. Je l'ai perçu comme un essai, une expérimentation. C'était une très bonne idée.
Puis, comme d'habitude dans les albums d'Ensiferum, l'intro se finit doucement, et la seconde chanson arrive brusquement.
On ne va pas y aller par 4 chemins, celle ci est faite pour le live. Le changements des rythmes, les paroles, tout est fait pour que celui qui écoute capture les chants du clavier. Il n'est pas étonnant quand on voit les différents live d'Ensiferum de voir que plusieurs fois, ceux ci se sont terminés sur cette chanson la ( Celui ou j'étais aussi =D ) avec un Petri qui nous demande de hurler TA TATATA TA TATATA ! a chaque fois qu'on entend le rythme. Et croyez moi, en live, c'est le pied.
Comme je disais plus haut, la chanson exploite pas mal le thème du cowboy. Il est vrai que l'on s'attendrait a avoir des inspirations plus nordiques. Ce n'est pas dommage, la chanson est parfaitement réussie.
Puis Sword Chant rentre en scène. Commençant par un pur rythme folk, celui se retrouve repris par la guitare et la basse. La chanson est rapide. Le rythme est bien soutenu, rien encore une fois a reproché. La voix de Jari soutient bien le tout et nous propose encore une fois, par certains changements de rythmes (encore une fois) une chanson de qualité.
Et d'un coup en plein milieu de la chanson, arrêt total, reprise de l'instrument folk, chant simplistes et monosyllabiques et d'un coup, on ré-embraye et pam ! Basse + guitare dans un rythme endiablé.
Iron nous avait collés une baffe, Sword chant nous embrase.
Mais l'album nous frustrerait presque. Après une telle chanson, et alors qu'on en veut plus, un interlude se pose. Entièrement instrumental. Doux, et reposant, posant les accords de la chanson suivante, Tales of Revenge.
Cette dernière se découpe en deux. D'abord assez posé, elle se finira sur un tempo beaucoup plus accéléré, ou la guitare accompagneront le chant de Jari, nous donnant envie de chanter avec lui. Assez mélancolique dans son thème (après tout, c'est une chanson sur la vengeance et comment un homme peut se perdre dans sa propre rage.), la guitare retransmets bien cet aspect la. Nous pouvons dire aussi que celle ci est lié a la suivante.
Peut etre que le guerrier s'est rendu compte a quel point sa vengeance le tourmentait, car il nous livre alors un discours, ponctué de voix gutturales. La majeure partie de la chanson utilise une voix mélodique. Ce n'est pas plus mal. Pour cette chanson la, je pense que ça aurait été une erreur d'avoir une voix gutturale. Calme, mais puissante, elle est a cet album ce qu'est Wanderer a Victory Songs (Ou même Smoking Ruins a From Afar), une chanson plus humaine, ou même un non-métalleux pourrait, je pense, se retrouver.
Mais dès que celle ci se termine, Slayer of Light s'impose. Encore une fois, un rythme soutenu, la batterie aidant beaucoup. Ponctué de chœurs et d'un bonne mélodie, cette chanson n'a pas a rougir face aux autres.
Et puis ensuite, arrive Into Battle.
Cette chanson possède sans presque aucun doute, l'une des meilleures intro de toutes les chansons d'Ensiferum. Les chœurs et le tambour vous placent tout de suite dans un état relevant de l'épique, la batterie qui arrive ensuite utilisant un rythme de marche multiplie ce sentiment, et la guitare qui joue dessus parait être au dessus des autres, annonçant la bataille qui arrivent.
Puis le rythme s'envolent et le pogo commence.
Parce que faut que vous sachiez que cette chanson est comme sa con-sœur Lai Lai Hei, une chanson pour un live. Et lorsque vous voyez Markus Toivonen s'avancer et balancer les premières notes de la chanson, vous avez un sourire de 10 mètres qui se met en place sur votre visage, et vous vous préparez mentalement parce que dans les deux secondes qui vont suivre, vous allez prendre cher.
Ponctué d'un refrain épique, cette chanson aurait pu cependant se perdre dans des rythmes qui l'auraient desservis. Seulement, Ensiferum a décidé d'utiliser une technique vus précédemment, et coupe leur chanson en plein milieu pour la reprendre sur un rythme encore plus...rythmé, servi avec un bon solo de guitare. Celui ci sera servi en même temps que le dernier couplé, ajouter a ça une dose de suspense sur la fin avant de reprendre le chant final qui est le refrain mais dit 2 fois, Into Battle se conclue, et Ensiferum nous offre la une de leurs meilleures chansons.
Lai Lai Hei qui suit est une curieuse bête. En fait, toute la première partie est plutôt calme mais si le tambour derrière résonne. (Le schéma rythmique suit d'ailleurs les paroles puisque la première partie est effectué en finlandais, et la seconde en anglais.)Elle reprend donc le même schéma que Tales of Revenge, Calme mais puissante au début, et rapide et furieuse sur la fin. Le refrain ? Quoi de plus simple que du monosyllabisme plus les trois ponctuations: Lai Lai Hei pour faire un refrain incroyablement entrainant et facile a retenir. Le résultat est encore une fois dans le live, ou tout le monde est capable de l'entonner ce qui renforce l'awesomeness de la chanson.
En bref, le couplet Into Battle + Lai Lai Hei (ajoutez a ça Iron en dernière chanson) = Epic win.
L'album se conclut sur Tears, une balade tranquille nous permettant de nous reposer des sensations fortes envoyé dans nos oreilles juste avant, et donne a l'album la fin qu'il mérite.
Au final, je pense que Iron est un des meilleurs, voir le meilleur album d'Ensiferum a ce jour. Et je dis ca alors que je suis fan incontesté de l'album Victory Songs.
J'ai eu du mal a me plonger dedans au début. J'ai du y aller doucement, mais maintenant, j'en suis fan.
Avec Iron, les membres d'Ensiferum ont tapé la ou ils puisent leur force, la ou ils excellent, ce fut une sage décision, et on leur en remercie encore.