Je suis une légende, ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer ce livre post-apocalypti
Mr Richard Matheson était assis près de la fenêtre et était plongé dans une longue réflexion. Il se disait: " Dracula, l'histoire d'un vampire solitaire au milieu des humains, fait peur. Mais que se passerait il si au contraire, il n'y avait qu'un seul humain au milieu des vampires ? " Je suis une Légende naquit a ce moment la.
Je suis une Légende raconte l'histoire de Robert Neville, dernier survivant de la terre, dans un monde rempli, de ce que l'on comprend très vite être, des vampires. Tout au long du livre, nous suivons le parcours mental de ce solitaire, nous voyons les rencontres qu'il fait ( un chien et une femme), nous assistons a son désespoir, nous voyons son combat contre ce virus qui a transformé tous les gens ont monstres, tous exceptés lui.
Je suis une Légende est un livre post-apocalyptique, il ne se termine pas bien, il ne se termine pas non plus sur une fin triste. A la fin, il nous livre une morale sur la différence, sur l'acceptation d'autrui, sans pour autant virer dans le gnian-gnian. Il nous montre ce qu'est la nature humaine, et finalement en quoi elle n'est parfois pas si différente que celle des monstres et nous montre aussi surtout combien la solitude peut être étouffante et terrible, et combien parfois, on peut apprécier nos ennemis.
J'avoue même avoir utilisé ce bouquin dans un cours de philo pour illustrer un de mes propos. En effet, la fin du livre est remarquable, mais pour l'apprécier, faut lire le bouquin en entier, ce qui, de tout façon vu la manière dont il est écrit, est a faire.
Lisez le, vous en retirerez une belle morale, ou au moins, il vous fera réfléchir un petit moment. Dans tous les cas, c'est un très bon livre. Et c'est sur ce point la que je terminerai ma critique.