Saez, on aime où on aime pas. Il a son style à lui, avec sa voix lente, déprimante, qui symbolise peut être juste une envie de révolte après avoir fait le constat des choses. Beaucoup n'aime pas ce coté Anar, marginal que possède Saez, et s'arrete devant l'image qu'il reflète ou devant sa musique rock et simpliste... Mais chez Saez, les textes sont vraiment a étudié et peuvent émouvoir.
Encore une fois, on trouve les 2 grands thèmes abordé par Saez : L'amour et la politique
L'amour, avec Marguerite et Lula, qui nous montre les petits coup de blues lors de l'absence de quelqu'un, la description de quelqu'un sur qui on avait des apriori et qu'on aimera... Et le tas de question sur notre ame soeur
Lula où la fuite de la personne aimé, qu'on cherchera en vain, qui souligne que nous n'avons pas qu'une seule Lula (ame soeur si vous préférez), la recherche peut être longue et dur. Dans le prolongement de ce même thème, on retrouve Regarder les filles pleurer.
Viens ensuite le politique, avec les Anarchitectures en morceau d'intro qui nous présente acapella, le XXIeme Siècle sous forme de poème. Puis un mélange de quotidien dénoncé dégueulasse que chaque occidentaux suit inlassablement. Et le titre éponyme de l'album, qui réunit toute les pensées de Saez qui montre du doigt "la vie préfabriquée" que nous avons
Rare sont les messages d'espoirs dans cet album, mais Saez nous montre un monde occidental laid... Mais totalement vrai
ps : Artiste maudit spotted