Pour porter la quête urbaine du bien connu Snake Plissken, John Carpenter et Alan Howarth composent une bande originale électronique faite d’une succession de motifs obsédants qui tantôt dénotent l’atmosphère oppressante de la prison à ciel ouvert dans laquelle doit évoluer notre héros tantôt renforcent les traques et poursuites par une accélération rythmique, mimant ainsi les pulsations cardiaques subitement augmentées. Si l’on retient surtout le thème principal qui ouvre le film, il faut reconnaître que les compositeurs disposent d’un vrai talent pour générer des nuées musicales assez délectables. Escape from New York ne déroge pas à la règle, et offre quelques moments d’audace qui convient l’auditeur à se replonger dans le chef-d’œuvre de Carpenter.