Karmacode
6.3
Karmacode

Album de Lacuna Coil (2006)

Lacuna Coil, c'est le genre de groupe que je trouve overhypée sur la scène metal, ce que je ne comprends absolument pas. Les médias les célèbrent, leur chanteuse est toujours là où il faut être... Et moi, pendant ce temps, j'écoute leurs albums. Jusqu'ici, je n'étais pas emballée, je trouvais leurs compositions fadasses et vraiment faites par-dessus la jambe (sauf peut-être In Myself I Turn sur In A Reverie ou Cold Heritage sur Unleashed Memories, pas plus). Et puis j'arrive à l'écoute de Karmacode, sorti en 2006. Mesdames, messieurs, je vous présente l'album qui s'était fait attendre.

C'est la première fois que j'entends chez le groupe rital autant d'énergie, et cela sur tout un album. Dès Fragile, la sauce est mise, que ce soit au niveau de l'instru ou du chant, géré par une Cristina Scabbia on ne peut plus en forme et infaillible. Lacuna Coil nous sert ici une sorte de nu metal plutôt sympa, qui rompt radicalement avec leur metal gothique à trois francs six sous on ne peut plus exécrable et surtout chiant. Le tout est servi sur des mélodies qui parfois sonnent orientales, comme sur la chanson-pour-AMV-Youtube Our Truth, et ça, c'est vraiment sympa.

Maintenant, tout n'est pas parfait. Les ballades sont moisies (je pense que le chanteur y est pour quelque chose, il est dans tous les mauvais coups du groupe, le bougre), et on pourra toujours dire que LC nous sert du métal kikoololesque qui ferait passer l'OST de Prince of Persia Warrior Within pour un monument du genre. Peut-être, mais à ces détracteurs, je mettrai entre leurs mains les albums précédents du groupe et enfin, ils me comprendront.

Karmacode est ce qu'il est, mais il est surtout un excellent Lacuna Coil. Même la reprise d'Enjoy The Silence n'est franchement pas dégueulasse (merci Cristina). Je n'ai pas encore écouté Shallow Life, mais pour l'instant, je ne pense pas m'avancer trop loin en disant que s'il fallait n'écouter qu'un seul disque des Italiens, c'est sur celui-ci qu'il faudrait se jeter.
Nolwenn-Allison
7
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le 5 mars 2013

Critique lue 226 fois

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