Chromatics, c'est "Drive", mais pas que...
Définitivement sortis de l'ombre par Nicolas Winding Refn et son "Drive", Johnny Jewel et sa petite bande sont dorénavant surtout considérés comme ne faisant que dans la pop tubesque.
Et pourtant, là où certains crient à la trahison, regrettant la rage originelle des new-yorkais, d'autres, dont je fais partie, se délectent de ces mélodies pop saupoudrées d'électro d'une efficacité redoutable qui composent l'essentiel de l'album. Mais, et c'est là que ce groupe sort du tout-venant, il y aussi ces morceaux inclassables où la si belle voix de Ruth Radelet s'efface au profit de morceaux sans âge. Pour mieux revenir à des titres implacables de beauté comme "Birds of paradise".
Et un album qui s'ouvre par une reprise de Neil Young ne peut être qu'un grand album...